La réunion du conseil consulaire en formation enseignement français à l’étranger – bourses scolaires de première période (CCB1) s’est tenue le 02 novembre 2023.
Lors de cette réunion, j’y ai dénoncé la décision de l’AEFE d’appliquer, sans concertation, l’augmentation de la part de la Contribution Progressive de Solidarité.
Voici la Déclaration liminaire commune aux représentant.es et aux conseillères et conseillers des Français.es de l’Étranger de l’association Français du monde – ADFE que j’ai lu :
« Les représentants et les Conseillers des Français de l’étranger membres de l’association Français du monde – ADFE dénoncent l’augmentation de la contribution progressive de solidarité (CPS) appliquée sans aucune concertation préalable avec les membres de la Commission Nationale des Bourses (CNB) et après la tenue des CCB1 qui avaient donc délibéré sur la base d’une CPS à 2%.
Cette décision a été imposée par l’administration sans qu’il n’en ait été question auparavant suite à l’inadéquation entre le montant des besoins exprimés par les CCB et le budget disponible et ce malgré, il faut le reconnaître, une augmentation réelle quoiqu’insuffisante de l’enveloppe budgétaire.
Cette décision a donc entraîné un reste à charge plus important pour la majorité des familles. Reste à charge également accru par l’augmentation des frais de scolarité et d’autant plus difficile à supporter qu’il coexiste avec une inflation galopante dans de nombreux pays. Cette situation peut conduire de nombreuses familles à retirer leur enfant du système scolaire français, en opposition avec la volonté annoncée d’en doubler les effectifs ;
Nous demandons d’une part, de ne pas appliquer cette augmentation de la CPS à l’actuelle campagne des bourses du rythme Sud et d’autre part, de revenir dès l’année prochaine à une CPS à 2% pour le rythme Nord.
Nous, représentants et conseillers de l’association Français du monde – ADFE ne pouvons cautionner cette pratique d’ajustement par l’administration de la quotité de bourse avec une CPS fluctuante et réclamons une véritable prise en compte des besoins des familles françaises boursières installées à l’étranger. »